L'Orion est un flux de mana, une essence se trouvant chez certains humains... Avec l'Orion vient le pouvoir: contrôler l'eau, lire dans les pensées, créer de l'électricité.. Tout est possible, mais toute forme de pouvoir a un prix ; les Oriniens sont traqués comme du gibier, perçus comme des monstres par les gens normaux, les Lambdas.
Orion. Pour certains, il s’agit d’un personnage mythologique tandis que pour d’autres, ce mot évoque un pouvoir d’une grande puissance. Né de la terre, ce pouvoir à habité une partie de la population humaine et permis l’évolution de l’espèce, mais a quel prix ? Démasqués à travers diverses périodes historiques, les Oriniens furent pour la plupart massacrés puis oubliés des Lambdas qui voyaient en eux des monstres. Pourtant aujourd’hui, ils vivent encore, cachés parmi la population, parmi les leurs, mais pour encore combien de temps ?
Evénements
Ego vero sic intellego, Patres conscripti, nos hoc tempore in provinciis decernendis perpetuae pacis habere oportere rationem. Nam quis hoc non sentit omnia alia esse nobis vacua ab omni periculo atque etiam suspicione belli ? Duplexque isdem diebus acciderat malum, quod et Theophilum insontem atrox interceperat casus, et Serenianus dignus exsecratione cunctorum, innoxius, modo non reclamante publico vigore, discessit.
Date d'inscription : 19/03/2017 Age réel : 26 Nombre de RPs : 2 Messages : 5
Enola Spencer
Lun 27 Mar - 21:11
Lewin et Enola - Première Rencontre “La raison sépare et isole alors que l'intuition unifie et harmonise.”
Depuis quelques mois, Enola avait débuté des études d'art. Pour la première fois de sa vie, elle se retrouvait confrontée quotidiennement à des centaines d'inconnus. C'était pour elle une épreuve de chaque minute et il lui arrivait encore souvent de perdre les pédales. Il fallait qu'elle soit forte, et qu'elle apprenne à contrôler son pouvoir. C'est pourquoi elle avait décidé, une fois par semaine, de faire une sortie, seule dans un lieu public, afin de s'entraîner à contrôler son pouvoir tout en réussissant à apprécier le moment.
Aujourd'hui elle avait prévue de se promener dans le parc, mais la journée s'étant annoncée pluvieuse et grisâtre, elle avait prévue de se rabattre sur le musée, lieu calme, pas si fréquenté que ça et qu'elle affectionnait tout particulièrement. Pour elle, pas question de s'isoler en posant un casque sur ses oreilles ! Contrairement à ce que l'on pourrait croire, la musique ne ferait que déconcentrer Enola de sa tâche ardue : éloigner les centaines de pensées aléatoires qui cherchaient sans cesse à forcer l'entrée de sa conscience.
Il a fallu s'armer de courage pour franchir les portes du musée et demander un ticket pour une personne, puis se jeter dans la foule. Il était une heure de l'après-midi, ce n'était pas encore l'heure de pointe. Prenant de grandes inspirations, elle avançait calmement ses longues jambes l'une devant l'autre en se répétant sans cesse de ne pas écouter les pensées de son voisin. Elle espérait avoir l'air normale, mais si on la regardait fixement, elle devait sûrement ressembler à une sorte d'hystérique qui sortait en public pour la première fois depuis des mois - ce qui n'était pas si fantasmagorique -.
Il s'agissait maintenant de réussir à profiter de l'instant. Pas facile lorsque l'on ne peut pas entièrement se concentrer sur ce que l'on voit. Il fallait qu'elle trouve quelque chose qui la transcende, quelque chose qui la touche franchement sans pour autant qu'elle ait besoin de fournir des efforts pour s'y plonger. Elle jeta son dévolu sur un grand tableau au milieu de la salle. Elle s'arrêta quelques mètres devant l'oeuvre, essayant d'en saisir les détails et la complexité. Frustrée de ne pas réussir à en profiter pleinement, elle décida de baisser un peu sa garde pour quelques instants. Après tout, ce n'était pas si grave si pour une fois elle entendait quelques bribes de pensées lointaines.
C'est à cet instant que quelque chose la frappa comme une évidence. La femme qui était à côté d'elle, elle allait trébucher sur un banc et se casser le bras ! Immédiatement, sans chercher à se demander d'où lui venait cette conviction, Enola se jeta devant elle pour lui barrer le passage. La femme, à qui elle venait manifestement de sauver un bras, la regarda d'un air horrifié puis fronça sévèrement les sourcils en pointant un doigt accusateur vers elle.
- MAIS CA VA PAS OU QUOI ? Regarde où tu vas !
Enola leva les yeux vers elle, bouche bée et très confuse. Puis soudain, elle se sentit indignée que la femme réagisse de la sorte, après tout, elle avait seulement fait ça pour l'aider !
- Calmez-vous... Excusez-moi mais vous vous dirigiez tout droit vers ce banc, j'essayais simplement de vous aider...
- Espèce de folle ! Que je te recroise plus dans la même pièce que moi ou j'appelle la sécurité !
Enola resta quelques instants sur place, rougissante et tiraillée entre honte et agacement. Soudain elle s’aperçut que cet accident l'avait complètement déstabilisée et elle se mit à entendre un flux de pensées assourdissant.
- Et merde !
Elle s'assit sur le banc en prenant sa tête entre ses mains, essayant désespérément de se concentrer à nouveau.
Date d'inscription : 26/02/2017 Age réel : 27 Localisation IRL : France Nombre de RPs : 23 Messages : 47 Emploi du perso : Directeur de la Bibliothèque Astley
Lewin Astley
Jeu 30 Mar - 20:00
Intuition
ft. Enola Spencer
La météo n'était pas clémente en ce début de printemps, le ciel était nuageux, grisâtre ; de la pluie avait même été annoncée pour les heures qui suivaient. Cela avait un peu rebuté Lewin à sortir au début, mais alors qu'il marchait dans les rues de la ville, son regard était tombé sur une publicité du musée quant à l'exposition temporaire du moment, le thème abordé n'était pas celui qu'il préférait dans le domaine de l'art. L'art contemporain, c'était un peu trop n'importe quoi, même pour lui qui pouvait être décalé ; il n'arrivait pas vraiment à se mettre à la place de l'artiste qui pensait ses œuvres : l'abstraction, l'absence de figuration, des coups de peintures disposés ici et là par hasard ne l'inspiraient pas vraiment. Un Delacroix, un Bernin, un masque exotique lui parlaient beaucoup plus ; ce dernier point, on pouvait bien le deviner à sa bibliothèque personnelle et aux quelques objets inhabituels qui se trouvaient chez lui. Sa petite collection privée en somme.
L'Orinien avait naturellement mené ses pas vers le musée après avoir vu l'affiche ; l'exposition ne l'intéressait pas, il connaissait aussi des collections par cœur ce qui lui laissait le simple choix que d'errer parmi les différentes salles jusqu'à tomber sur quelque chose qui lui taperait dans l’œil. Cela lui faisait une occupation comme ça.
C'est dans une salle dédiée à de la peinture qu'un étrange phénomène se passa ; le brun ne pouvait clairement expliquer ce qu'il ressenti sur le moment, mais c'est la première fois que cela lui arriva au moment ou il eu une vision. Comme il maitrisait son Orion, il avait appris à dissimuler son utilisation dans les lieux publics ; mais ici, les gens étaient tellement rivés sur les tableaux que personne ne faisaient attention à lui : après tout, il avait tout l'air de regarder la peinture qui se trouvait face à lui, comme n'importe quelle autre personne. Mais dans son esprit, les choses ne se déroulaient pas de la même manière. Il eu le temps de percevoir la silhouette d'une femme tomber au sol avant de se sentir d'un coup observé, ce qui le déconcentra et ne lui permit pas d'en prédire plus ; un frisson lui parcouru le dos, cette soudaine sensation l'avait surpris et le fit tourner la tête brusquement, Lewin chercha une personne du regard, le responsable de sa déconcentration, celui qui venait d'entrer et de sortir de sa tête en un éclair ; il ne fallait pas se leurrer, ce qui venait de se passer était dû à un Orinien se trouvant dans le musée et à rien d'autre ; le bibliothécaire en était persuadé. Il s'extirpa de la petite foule de personne qui se trouvait autour de lui avant de sortir de la pièce, il n'eut pas à activer son pouvoir pour essayer de prédire ou se trouvait l'accident que, dans une salle annexe à celle dans laquelle il se trouvait, des voix s'élevèrent.
L'homme aux cheveux bruns s'y dirigea sans hésiter, mais alors qu'il pénétra dans cette nouvelle salle, une femme d'au moins trente ans en sorti d'un pas rapide tout en jurant ; l'Orinien haussa un sourcil avant de se rabattre vers le centre de la pièce ou quelques badauds se trouvaient encore à chuchoter ; à voix basse, il en interrogea un pour savoir ce qu'il venait de se passer et on lui expliqua qu'une ado s'était jetée sans raisons sur la bonne femme ; un autre ajouta qu'il devait surement s'agir d'une performance, mais très vite, le petit groupe se dissipa, ce qui laissait Lewin face à un tableau et pas loin de lui se trouvait une étudiante recroquevillée sur un banc, se tenant la tête dans ses mains. La non plus pas de doute, il devait s'agir de la "folle" qui avait agressée la femme. Celle qui aurait du tomber au sol et au moins se tordre la cheville. Quelque chose ne tournait pas rond, non seulement Lewin avait eu la désagréable impression qu'on avait lu ses pensées, mais en plus sa vision s'était vue changée sans qu'il ait eu à agir ; si ces deux évènements étaient bel et bien liés, l'Orinien mystère devait être la demoiselle qui ne semblait pas aller très bien. Raison de plus pour tenter une approche et faire en sorte que rien ne pouvant les découvrir ne se passe.
- Ehm, excuse-moi, tout va bien ? Demanda Lewin d'un ton concerné.
Il s'était approché du banc, les bras dans le dos ; il observa le comportement de la demoiselle qui était bien singulier pour le lieu dans lequel elle se trouvait, mais si on devait parler d'étrange, Lewin faisait aussi un peu tâche dans le décor avec ses bandages.